Edito : On en connaît un rayon !

Dans le cadre d’un atelier de trois semaines proposé par Tabasco Vidéo, nous, un groupe de dix jeunes, sommes allés à la découverte des métiers du vélo à Marseille, dans une démarche de journalisme participatif et citoyen. Nous avons pu utiliser des caméras et des micros pour réaliser de nombreux reportages et interviews. C’était une expérience professionnelle et humaine, qui nous a offert un bagage supplémentaire et de nouvelles perspectives pour nos projets d’avenir. Certains repartent avec une envie encore plus accrue de s’intéresser au vélo et d’intégrer les métiers de cette filière, d’autres de découvrir et d’approfondir la maîtrise des techniques audiovisuelles (prise de son, prise de vue, montage) ainsi que l’élaboration globale de projets.

Nous avons côtoyé le goudron marseillais, humé les odeurs des vélos cargo, pédalé à la rencontre des acteurs et actrices du vélo, ou encore admiré des vélos vintage en passant par le pharo à l’occasion d’une balade touristique.

Pour préparer ce numéro du Fatche2 nous nous sommes intéressés à plusieurs thématiques afin de découvrir sous toutes ses coutures cet objet qui prend de plus en plus de place dans notre quotidien :

Le tourisme, la réparation, l’apprentissage du vélo, le sport, la cyclo-logistique, le vélo comme outil de travail, l’aménagement du territoire, le rapport des citoyens au vélo…

Nous avons ciblé des lieux, des associations, des entreprises et nous sommes allés sur le terrain afin de découvrir la diversité du vélo dans le paysage marseillais et comment il y est perçu.

Cette enquête nous a permis de cerner quels étaient les freins au développement du vélo, comme la topographie de la ville, l’aménagement des pistes cyclables ou la conduite dangereuse des automobilistes.

Mais elle a aussi révélé la réalité de son essor : l’augmentation des voies cyclables, l’utilisation croissante du vélo dans l’espace publique, la sensibilisation à sa pratique…

Ce qui est certain, c’est qu’après 3 semaines la tête dans le guidon, on ne regarde plus la ville comme avant, on voit des vélos partout, on se sent « vélos-taffeurs » comme tous ceux qu’on a rencontrés ! On ressort grandis, enrichis des rencontres avec les acteurs du vélo et de l’énergie du groupe et du travail en équipe. On a (re)-découvert Marseille et on est  devenu de vrais fadas du vélo.

Alors avant de partir en roue libre et de pédaler dans la semoule, on vous invite à vous mettre en selle et à flasher tous les QR code de ce journal !