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Les coulisses de l’atelier multimédia

By 9 avril 2018avril 16th, 2018Fatchalire, Fatchaminot 5

Débats, jeux, interviews, foot, réalisation de maquettes…
Découvrez toutes les étapes qui ont conduit à la fabrication de ce journal.

L’émission télé

Le premier jour, pour se présenter, on a fait comme une émission de télé. On a bougé les tables et les chaises pour faire une scène, à tour de rôle on faisait le journaliste qui posait des questions aux candidats pour apprendre à les connaitre. Ils étaient installés face à face sur la scène. On prenait aussi des photos.

À chaque fois les candidats répondaient des phrases vraiment courtes, alors on apprenait pas grand chose.

Dans le public on dessinait la tête du candidat et il devait choisir le dessin qu’il préférait.

Top chrono

On a appris qu’on allait faire un journal multimédia sur l’égalité entre les garçons et les filles, et on a fait un jeu pour voir comment on se voyait entre nous, les garçons et les filles. On a fait deux équipes mixtes : les 7 samouraïs, et les chevaliers noirs. On devait dessiner au tableau des choses qu’on associe aux garçons ou aux filles, et chaque équipe devait deviner ce que c’était.

Ensuite il fallait faire pareil avec des mots. On était chronométrés.

Après en discutant, on s’est rendu compte qu’il y avait plein de choses qui pouvaient aller dans les deux colonnes. Et que quand on veut aller vite, on fait forcément des clichés.

Billy Elliot

On a regardé le film Billy Elliot.

C’est l’histoire d’un jeune boxeur qui veut devenir danseur, mais c’est compliqué pour lui parce que c’est mal vu, et il a peur que son père ne le laisse pas faire. À la fin il devient vraiment danseur. Nous on avait tous envie de danser pendant le film.

On a vu un autre film avec des filles qui font du foot.

On voit que pour des gens c’est pas normal. C’est vrai qu’on a pas l’habitude de voir les filles jouer au foot, pourtant il y en a qui aiment.

Fabriquer un journal

Pendant plusieurs séances, on s’est entrainés à fabrIquer un journal multimédia. On a fait plusieurs “comités de rédaction”. On était tous journalistes et on devait choisir le sujet de notre journal et décider ce qu’on allait raconter dans chaque rubrique. il fallait choisir quelle image mettre sur la couverture, quoi faire en vidéo, en son et en texte.

On a fait un journal sur Naruto, un sur les jeux vidéos, un sur les monuments marseillais, et un sur les animaux domestiques. C’était juste des maquettes mais on a quand même fait des vidéos et enregistré des interviews.

C’est pas facile de travailler en équipe et de se mettre d’accord.

Casse tes clichés

On a regardé la vidéo faite par l’autre groupe. C’est pas encore fini, mais ça nous a donné des idées. On a choisi le titre du journal qu’on va faire tous ensemble : “Casse tes clichés !”

Maintenant il faut décider ce qu’on va mettre dans chaque rubrique.

Le débat

Pour le fatchaplus on a organisé un débat.

On a parlé des clichés et de comment faire pour qu’il n’y en ait plus. On a fait deux équipes. Il y en un qui avait le micro et qui faisait l’animateur, il y avait ceux qui participaient au débat, et d’autres qui étaient dans le public et qui avaient préparé des questions.

Répondre aux questions c’était facile parce que nous justement on fait pas comme les clichés. Par exemple, ici les filles jouent au foot.

Mais c’était dur de débattre, parce qu’il y a beaucoup plus de clichés sur les filles que sur les garçons.

Le rap

on a choisi les clichés qu’on voulait casser et on a écrit des paroles en petits groupes. Après on les a enregistré. On avait la musique dans le casque et on a chanté nos paroles. On a enregistré notre chanson, c’était rigolo et c’était stressant, parce que si tu chantes mal ça casse les oreilles à tout le monde. Et puis on aime pas écouter notre voix, elle est chelou

et ça met un peu la honte.

Le foot

Comme le foot on en parle tout le temps, les garçons et les filles, on a organisé un match avec des équipes mixtes. Et à tour de rôle on allait discuter au micro sur les clichés et refaire les enregistrements qu’il fallait améliorer. C’est plus facile de dire ce qu’on pense (ou de chanter) quand on est tout seul !

La mise en page

Maintenant on apporte les dernières modifications sur la maquette avant qu’elle soit envoyée chez l’imprimeur. On se met daccord sur les titres, sur les textes et on fait les derniers dessins qui vont illustrer le journal. Dans quelques jours ce sera à vous de le découvrir…