Tous les jours ou presque, Annie file “au jardin”. Parfois pour arroser, parfois juste pour écouter de la musique. Entre le thym, le romarin et les perruches qui lui parlent, elle raconte son quartier — la Belle-de-Mai d’hier et d’aujourd’hui, celle des sœurs cloîtrées, des commerces disparus, et des Italiens de la rue Barbini.
Avec son franc-parler et son humour tendre, Annie défend son quartier qu’on dit “mal famé” mais qu’elle voit, elle, “comme un village”. Elle parle du calme du jardin, des enfants curieux, de la lune qu’elle regarde chaque soir depuis son balcon — et qu’elle rêve un jour d’aller voir de plus près.















